La solitude

J'ai parfois le sentiment d'être seule. Que peu importe ce qui m'arrive, personne ne pourrai le remarquer, ne s'en soucierai.
Nous avons tous besoin d'être un peu seuls parfois. Mais lorsque la solitude deviens trop grande, on dépérit, on disparaît, on s'efface. Comme si nous avions peur du monde et de ce qu'il pourrait nous faire. Et on a beaux se dire que le monde est juste et qu'on à rien à craindre, ce n'est pas vrai. Il ne s'agit là que de convictions. Une idéologie qu'on nous implante bien profond dans le crane pour rendre un peu plus beau encore le monde lorsque nous sommes petits. Et c'est lorsqu'on grandi qu'on se prend la réalité en pleine face. Comme une gifle un peu trop violente. Et ça fait mal. Ça fait terriblement mal. Les parents devraient arrêter de baratiner leurs enfants ainsi puisqu'ils savent combien sa fait mal. Et face à ce terrible monde, on se réfugie souvent dans la solitude. On pense que si le monde ne nous touche plus, ne nous parle plus, alors on aura plus mal. Alors on se dit qu'on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui pensent que tout est possible, réalisable, que si on reste tout seul bien sagement pendant un temps, tout le reste s'effacera et tout redeviendra beau. Et on attend. Longtemps, longtemps. Mais rien ne se passe, rien ne bouge.
Et pourtant, l’espoir, lui, reste.

Bien à vous,
Cassie.